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entretenant sournoisement son irritabilité morbide, applaudissant méchamment à ses sorties excessives, débilitantes de son organisme de névropathe surexcité.

Cette seconde crise morale coïncida avec les signes avant-coureurs d’un mal physique qui ne pardonne pas.

Le fils Janlet avait eu une croissance anormale. Sa poitrine ne s’était pas développée proportionnellement avec ses membres et, tout le temps de son enfance, elle s’était brûlée et corrodée à respirer l’air de Marnève.

A présent, le jeune homme toussaillait maintes fois et se sentait envahi par un obsédant malaise.

Ceux de son entourage – Yvonne elle-même – ne s’en émurent pas trop, croyant à un trouble passager et de nature nerveuse.

* * *

Cependant deux événements hâtèrent le dénouement du roman d’amour de Jacques.

« L’oncle Jean-Joseph » découvrit un fait, qui était, pour lui, uniquement et brutalement matériel.