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CŒUR EN DÉTRESSE

une amie, pauvre gouge, du reste, mais cœur bon et honnête, une lettre dont voici deux passages saillants, pleins d’ingénuité :

… « Le parc est infiniment joli. Tu sais si j’aime le bois et la campagne ! C’est bon de voir toujours du vert, et de courir et de ramer ! Car j’ai une barquette, une jolie petite, peinte en bleu et blanc… Je crois que Jacques, mon comte, entends-tu, m’aime vraiment. Moi, je ne sais… C’est égal, je tâcherai de l’emmener à Paris pour l’hiver. »

… « J’ai bien peur de le regretter, mon vieux Paris ! Et puis c’est bête de vouloir un grand amour : c’est parfois monotone ! Il aurait, peut-être, mieux valu de le rêver toujours… Mais suis-je sotte de t’écrire cela ? Je te jure que j’aime mon Jacques… »

Or, tandis que se trahissait ainsi l’ « état