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CŒUR EN DÉTRESSE

courants de la Vie, ne connaissant nulles entraves, obéissant à la nature, accomplissant le rôle social que celle-ci leur a dévolu, en réalisant leur propre sensibilité, leurs désirs, leur volonté, leur égoïsme en un mot !…

Ah ! toutes les tortures de la pensée !…

9 octobre.

J’ai revu, encore une fois, en songe, cette nuit, la bonne figure un peu triste de ma mère. Il me semble qu’elle me manque maintenant, ma mère, que j’ai si peu aimée, que j’ai si mal connue…

Pourquoi cette douce image s’évoque-t-elle, à présent, si souvent pour moi ? Est-ce parce que je me sens entouré de vide, depuis que ma réflexion s’est appesantie sur moi-même ?