la Terre qui désormais serait seule à posséder le corps de l’adorée.
Il fut triste lamentablement.
Tristesse sans larmes, toute en brisements de cœur, en tortures de la pensée corrodant les méninges ; nostalgie de l’amante, qui s’auréolait à présent dans les lointains de l’au-delà ; vertige des affolants désirs irréalisables ; enfer des furies cérébrales de volupté remplaçant les sensuels assouvissements…
Mais, d’autre part, il semblait que la petite âme inoffensive et belle de Germaine, en s’envolant, avait purifié et racheté celle de Jacques. Car en celle-ci des germes de bonté possible déjà se décelaient. Ce fut vers cette époque qu’il écrivit à son cousin Xavier de Pitez, une lettre dans laquelle il exhalait sa plainte, et dans laquelle retentissait le