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CŒUR EN DÉTRESSE

jusqu’à l’ignoble calme après les moëlles vidées.

Ils se retrouvèrent inquiets et ravalés par cette inutile possession, qui les laissait presque las et sans idéal. Ils allaient, les yeux un peu gonflés des violentes voluptés, et l’amertume de leur satiété l’un de l’autre coulait goutte à goutte en leur cœur.

Ils se buttaient à d’imaginaires griefs et proféraient parfois des plaintes puériles, se reprochant de n’être plus aussi passionnément défaillants, qu’aux jours d’antan. C’était l’effroi irraisonné, mais inéluctable, d’une existence trop réduite aux mêmes sensations, l’obsession rapetissante des habitudes qui s’accentuent…

Quand septembre roux revint accro-