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AVANT-PROPOS
DU TRADUCTEUR FRANÇAIS.

J’avais terminé la traduction de la comédie qu’on vient de lire, lorsqu’un conte ou roman moral, traduit du chinois par M. Davis, et imprimé à Canton en 1815, m’a été obligeamment communiqué. J’ai pensé que ce petit ouvrage récemment importé de l’Asie, et très-peu connu, même en Angleterre, pouvait me fournir un appendice intéressant.

M. Davis a publié cet opuscule sans y joindre aucune observation préliminaire. Il ne nous fait connaître ni l’époque à laquelle il a été composé, ni le nom de son auteur.

Les Chinois ont une grande quantité de romans qu’ils désignent par le titre général de Siao-choue, qu’on peut traduire par petit langage ou discours familier. Leur style tient le milieu entre celui des livres et la langue commune.

Nous ne connaissons jusqu’à présent en Eu-