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LAURIER ET SON TEMPS

font estimer ; il dit que c’est le meilleur moyen de faire respecter notre nationalité.

« Je voudrais, dit-il souvent, voir un bon nombre de nos jeunes gens de talents, avocats ou médecins, aller planter leur tente dans les provinces anglaises, et s’y faire, par le travail et la vertu, une belle position ; rien ne contribuerait plus efficacement à détruire les préventions et les préjugés nationaux, à nous créer dans toutes les parties du Canada, des sympathies précieuses. »

C’est dans des questions de cette nature qu’il ne craint pas d’affirmer son patriotisme et de manifester l’intérêt qu’il porte à l’avenir des nôtres.