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de sir Wilfrid, les sentiments de parti s’abolissent spontanément et s’absorbent dans l’orgueil national. Ses adversaires, en le combattant, doivent se dire, comme les tories d’Angleterre en face de Palmerston : “Nous le combattons, mais nous en sommes fiers.” Quant à moi, mon cher Sénateur, faisant abstraction de toute appréciation politique, je vous félicite d’avoir rempli dignement votre tâche en burinant pour la postérité une des figures les plus sympathiques dont notre race ait droit de s’enorgueillir.


A.-D. De Celles.