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VIII

LE COMBAT DU « PÉLICAN »


I



LE 8 juillet 1697, le capitaine de frégate légère Pierre d’Iberville « gouverne de Terre-Neuve sur la baie d’Hudson » avec une escadre comme il n’en a jamais eu. Cinq navires de guerre vont lui permettre de porter un coup décisif. Car la prise de Nelson, après un combat où périt son frère de Chateauguay, n’a rien réglé. Laissé avec des forces insuffisantes, La Forest dût capituler devant quatre navires et un brûlot. Le petit jeu recommence : Français et Anglais se prennent et reprennent les forts, les premiers les perdant parce qu’ils n’y laissent pas de garnisons assez fortes, les seconds parce que leurs garnisons mal constituées ne peuvent résister à l’impétuosité des Canadiens. La compagnie du Nord gagne