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IV
LA MOBILE
I
’IBERVILLE revient à Paris pour apprendre
que le roi donne le trône d’Espagne à
son petit-fils. Ne craignant plus les Espagnols, Pontchartrain pousse la témérité jusqu’à
leur demander la cession de Pensacola.
Pierre profitera de ces bonnes dispositions pour hâter sa
troisième expédition.
Dans les bureaux de Versailles, les commis ne sont pas enthousiastes, car d’Iberville détruit leurs beaux rêves. Ayant pris connaissance du journal de son deuxième voyage, ils résument ainsi leur pensée : « De tout ce que dessus on peut inférer que ce pays n’a rien d’extraordinaire et que les relations du feu sieur de La Salle, du père Hennepin, Récollet, et du comte de Pennalosse estoient fabuleuses ou accommodées à leurs desseins ». Le