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« Nous avions des discussions littéraires assez vives. Je voyais bien que je l’intéressais, mais il avait déjà cet air froid qui devait caractériser le grand maréchal, ce qui n’empêcha pas un certain flirt, assez agressif, de nous réunir. »


Quand vint la première de Pelléas et Mélisande à l’Opéra-Comique, Maurice Maeterlinck préparait la Vie des Abeilles et soignait une ruche sur sa fenêtre. Une brouille à mort était survenue entre Debussy et Maeterlinck.


« Celui-ci s’exerçait au revolver pour tuer Debussy. Un matin il prit pour cible mouvante sa chatte noire qui s’avançait en ronronnant vers lui dans le parc, et la tua sans hésiter. »


Le poète Robert de Montesquiou, descendant de d’Artagnan, régentait alors de main de maître la haute société.


« Les dames du grand monde avaient une peur panique de ses humeurs à la Louis XIV et s’empressaient autour du grand seigneur de lettres qui leur donnait ses ordres d’une voix criarde, et avec des mots recherchés dans lesquels il mettait parfois un esprit si mordant.

Il me faut après-demain une magnifique carpe glacée, et toute parée, pour un grand déjeuner que je donne à des hôtes de marque.

« La dame n’était même pas invitée à ce déjeuner, mais elle envoyait la carpe. Si elle ne l’envoyait pas, elle était rayée des fêtes, puis, à la première occa-