— Je le désire aussi, Mathilde. Naturellement, tu traîneras cette petite.
— Oui, mon père. C’est une petite cousine, à l’abandon et… et c’est tout ce qu’il me reste d’Olivier…
Un sanglot monta à sa gorge. Elle pencha la tête.
— Bon, bon, Mathilde. Je le comprends. Partons vite, alors. Ce galopin là-bas se rétablira très vite, ici.
Josephte à ces mots se leva toute droite, puis vint se jeter dans les bras de Mathilde, sa cousine.
— Non, non, cousine Mathilde, je ne veux pas partir sans Michel… Non, non… il ne m’a pas quittée lui… Cousine Mathilde, je veux rester avec Michel… Oh ! Michel ! Michel ! cria Josephte.
Une crise de larmes succéda à l’agitation de la petite fille. Michel accourut. Il tenta de la calmer, aidé de tous les hôtes du Manoir, pris vraiment de pitié devant cette détresse enfantine.
— Allons, Mathilde, prononça enfin, M. Octave Perrault, d’un ton assez dur, préparons-nous au départ. Amène qui tu voudras… Non, non, madame, ne protestez pas, continua-t-il poliment, en s’adressant à Madame de Rouville, nous devenons par trop encombrants… Ce