Page:Daveluy - Michel et Josephte dans la tourmente, paru dans Oiseau Bleu, 1938-1939.djvu/160

Cette page a été validée par deux contributeurs.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Michel, se penchant sur l’épaule du prisonnier se prit à pleurer… De gros sanglots montaient, montaient… Il étouffait… « Oh ! son cher M. Olivier, qu’en avait-on fait ?… Mon Dieu ! Mon Dieu ! »


Michel reconnut à peine son protecteur bien-aimé : il était devenu si maigre, si décharné, si blême…

— Michel, dit une voix oppressée, basse, mais douce, si douce, que le petit garçon leva la tête et regarda le malade malgré lui, tout en essuyant de la main ses grosses larmes qui coulaient sans effort… Michel, ne pleure pas… parle-moi… sinon, je croirai que je rêve encore… D’où viens-tu ? … Comment as-tu pénétré jusqu’ici ?