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C’est pour cela que je soupire. Voyez-vous, Josephte et vous, monsieur, je voudrais vous voir plus heureux que tous les rois et toutes les reines de la terre.

— Bon petit, va !

— J’oubliais de vous dire, monsieur, que le docteur, mon maître, vous prie de ne pas vous gêner pour ce midi. Si vous aimez à dîner ailleurs… il vous excusera auprès de l’autre monsieur qui sera avec lui.

— En rentrant tout à l’heure, Michel, tu courras dire au Dr Duvert que rien n’est changé. Je serai avec lui et le Dr Gauvin, tel que convenu.

— Vous dites cela d’une voix bien, bien fatiguée… Ah ! monsieur, est-ce que je pourrais faire quelque chose pour vous ?

— Michel, tu désirais, tout à l’heure, me voir heureux comme un roi… Dis-moi, crois-tu que les rois soient heureux lorsque leur reine ne les aime plus ?… Rappelle-toi les contes de fées, où il y a de belles princesses qui fuient le fils du roi…

— Monsieur Olivier, votre reine, à vous, vous aime, je suis sûr de cela… Comment pourrait-elle fair -autrement ? Vous êtes si beau, si bon, si grand, si…

— Assez, assez, petit, interrompit en souriant Olivier. Mais, tu l’as vu, il y a aussi des offi-