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— C’est cela, venez. Il faudra nous accepter, tel que vous nous trouverez, par exemple. Ce sera une journée d’un travail très ardu, pour le beau-père Godé, Jacques, Noël et moi. Au revoir, au revoir, Charlot.

Au sortir de la messe, Charlot s’approcha de M. de Maisonneuve.

— Vous n’avez pas varié, M. le Gouverneur ? Vos ordres sont les mêmes ? C’est congé pour votre serviteur, sauf si un service d’urgence exigeait ma présence.

— Oui, Le Jeal. Installez-vous avec toute la diligence possible en votre nouvelle demeure. J’irai peut-être vous y saluer ce soir. Dites aussi à Senancourt qu’il est libre de son temps, avec la même restriction que pour vous, n’est-ce pas ?

— Vous avez l’air moins soucieux qu’hier soir, M. le Gouverneur.

— L’air, peut-être. Mais comme je voudrais guérir chacun de vous d’une sorte d’audace qui ne compte pas assez avec le danger. Mais… à une jeunesse comme la vôtre, que vais-je demander là ?

— Une jeunesse qui a déjà pris de graves