rine de Cordé, se lève. Elle se penche légèrement au dehors.
Oh ! Madame, Julien vient d’apparaître à la sortie du bois. Il tient dans sa main… un nid d’oiseau, je crois. Charlot saute de joie.
Bien, bien. Laissons-les s’amuser en paix.
Mais Perrine ne quitte pas son poste d’observation. Elle regarde avec attention au loin. Puis, tout à coup, se retourne.
Madame, voici une visite pour vous. Trois jeunes filles descendent le coteau. Ah !… c’est votre petite-fille, Marie-Madeleine de Repentigny.
Elle est accompagnée de ma grande amie Marie Le Neuf, et d’une autre dont je ne me souviens plus du nom. Quel dommage, Catherine, ma petite compagne, n’est pas avec elles !
Madame Le Gardeur sourit. Elle est heureuse de la diversion que lui apporte cette belle jeunesse qui l’entoure volontiers.
Quelques minutes plus tard, une main impatiente frappe à la porte, une voix claire, aux notes vives, se fait entendre.
« Grand’mère, grand’mère, vous êtes là ? »
Perrine ouvre. Quelles gracieuses apparitions surgissent !… Marie-Madeleine de Repentigny que ses douze ans ne rendent pas très grave, court s’agenouiller auprès de Catherine de Cordé. Elle lui baise les mains ; puis, tout en riant, lui enlève la fine pièce de lingerie à laquelle elle travaillait.
« Grand’mère, supplie-t-elle, nous venons causer. »