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Les aventures de Perrine et de Charlot

catherine de cordé, s’approchant.

La belle Normandie Charlot, qu’en fais-tu ? Et M.  le curé d’Offranville ?

charlot

Je les aime, allez, Madame. Seulement, il n’y a pas de neige, là-bas, à Offranville, pas de raquettes, pas de traînes sauvages !… J’aime toutes ces choses !… Il n’y a pas non plus,

(Charlot baise la main de la vieille dame.)
de Madame de Cordé ?
Mme  de la poterie

Le premier hiver canadien accomplit déjà son miracle auprès de Charlot. C’est plus difficile, quant à nous ! Quel froid !

marie rollet

On s’y fait, Madame. Ce climat rigoureux est sain.

Mme  de repentigny, qui regarde à la fenêtre.

Voilà Julien avec une longue traîne sauvage, comme les aime Charlot.

(Se tournant vers Catherine de Cordé.)

Ma mère, il est temps, je crois de faire nos adieux et de remercier Madame Hubou qui nous a reçues avec tant de grâce et d’émotion… Le Canada renferme de belles âmes ! Et la première Canadienne ne pouvait manquer d’être richement douée !

catherine de repentigny

Madame Hubou, pourquoi l’on vous appelle toujours la première Canadienne ?

(Et la mignonne tout en posant cette question offre son front à baiser.)