Si nous courrions toutes l’embrasser ?
Peut-être qu’il n’aimerait pas cela. Ce n’est pas un papa, M. de Normanville.
Et puis, on embrasse en faisant un cadeau. C’est par-dessus le marché, la caresse. Père dit toujours cela.
Alors, je ne sais plus, moi.
Nous ne savons plus.
Je vais demander conseil à ma grande amie, Marie Le Neuf.
À tante Marie ? C’est cela, c’est cela. La voici justement.
Marie Le Neuf s’approche en souriant des enfants. Ils font quelques pas au-devant d’elle.
Qu’est-ce que vous voulez, mes chéris ? Vous avez l’air inquiets.
Tante, nous voulons offrir un cadeau à M. de Normanville, cet après-midi, au retour de la course. Et nous ne trouvons rien, rien.
C’est vrai cela, aidez-nous !
Je vais vous proposer quelque chose. Allons