Page:Daveluy - Les aventures de Perrine et de Charlot, 1923.djvu/127

Cette page a été validée par deux contributeurs.
127
Les aventures de Perrine et de Charlot

olivier le tardif

Normanville ? Oh ! non, Madame. En ce pays, voyez-vous, on ignore la peur. Il nous faut tous apprendre à ne jamais reculer, quelque difficile que soit la tâche.

(Gaiement.)

Bah ! le soldat de Marathon, que valait-il auprès de notre ami !… Normanville sera le vainqueur de la course, j’en mettrais dix fois ma main au feu. Vous verrez, Madame.

l’abbé de saint-sauveur

Quel enthousiasme !

olivier le tardif

Quelle amitié, voulez-vous dire, M. l’abbé ! Nous sommes très liés les Godefroy, Nicolet et moi.

l’abbé de saint-sauveur

Je sais, je sais.

catherine de cordé

M. Olivier, j’hésite encore à me séparer de Perrine et de Charlot.

jean bourdon, sur un signe d’intelligence de sa femme.

Pourquoi, madame ? Il ne s’agit que d’un voyage de dix jours et sous bonne garde. Vous ne devez rien craindre, je vous assure.

catherine de cordé

Eh bien, c’est oui, alors. M. de Saint-Jean, souvenez-vous que vous levez mes dernières hésitations. Vous partagez ma responsabilité.

jean bourdon

Fort bien. Je me souviendrai, Madame.

olivier le tardif

Quelle joie manifestera le père Le Jeune à