Page:Daveluy - Les aventures de Perrine et de Charlot, 1923.djvu/117

Cette page a été validée par deux contributeurs.



XIII

Cas de conscience


Au dîner, chez les Bourdon, l’on s’égaie du babil des enfants. Ils s’empressent de raconter les péripéties de la matinée au fort Saint-Louis. Mais au dessert Charlot cesse tout à coup de parler. Son front se plisse. Ses yeux deviennent graves. Il semble méditer des choses profondes. L’abbé de Saint-Sauveur qui le considère à la dérobée s’en amuse fort.

Les grâces récitées, tous s’installent, sauf Mme  Bourdon et Perrine, dans la pièce claire de Mme  Le Gardeur. L’on s’accorde ces quelques minutes de détente avant de reprendre le long travail de l’après-midi. Charlot s’approche de M.  de Saint-Sauveur. Sa jolie figure ne s’est pas détendue.

charlot

M.  l’abbé, je puis vous poser des questions ?

l’abbé de saint-sauveur

Oui, petit.

charlot

Merci, M.  l’abbé.