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Les aventures de Perrine et de Charlot

Jésus le guérit. Si la maman était heureuse ! Et le papa, il pleurait très fort en baisant la croix et le chapelet du missionnaire. Quelques jours plus tard, la cérémonie eut lieu de nouveau à Notre-Dame-de-Recouvrance. Et c’est à ce moment-là, que François-Olivier est devenu le filleul de mon beau et bon ami, M. Olivier. Votre grand’mère, Madame Hubou,

(il sourit à Louise Couillard qui marche près de lui.)
a été sa marraine. Et puis… et puis, Perrine,… c’est tout.
olivier le tardif, levant Charlot au bout de ses bras

Bravo ! Charlot. Voilà qui est bien raconté. Mais nous voici chez mon filleul, je crois.

le père de quen

Tout juste. Voyez Prince et sa femme occupés à ramasser des fagots, à l’entrée du bois. Ah ! ils s’avisent de notre présence. Quelle ouïe possèdent ces sauvages !

charlot

M. Olivier, allons à leur rencontre, voulez-vous ?

olivier le tardif, complaisant.

Volontiers, petit.

(Au père de Quen.)

Ne vous aventurez pas plus loin, père. Nous serons ici à l’instant.

Le jeune homme se met au pas de course, à la grande joie de Charlot, et rejoint les époux Prince. En quelques mots, il les met au courant du but de leur visite : apporter quelques bons mets, et s’assurer de la santé de François-Olivier.

La femme sauvage sourit, ses grands yeux noirs s’adoucissent. Puis, voyant les bras de Char-