puie sa tête sur celle d’Olivier Le Tardif. On se remet en marche.
Charlot, tu me raconteras l’histoire du petit sauvage, n’est-ce pas ? Plus tard, à la maison.
C’est vrai, pauvre Perrine, tu ne sais pas, toi. Veux-tu entendre tout de suite ? Écoute. François-Olivier, qui était, petit, petit comme cela
Païenne, petit. Pa-ï-enne.
Elle était pa-ï-enne : alors, le papa devint plus triste encore, et joignit les mains. « Mon Dieu, dit-il, si vous le voulez, vous pouvez guérir mon enfant. » C’est la prière, cela, Perrine, m’a dit le père, du Saint-Turion de l’Évangile.
Le Centurion, Charlot. Voyons, ne crée pas de saints nouveaux. Ça n’est pas ton métier.
Alors le missionnaire dit à la femme sauvage : « Si je vous promets, avec la grâce de Dieu de guérir votre poupon, me laisserez-vous le baptiser ? » — Oui, répond-elle. Et le père tint sa promesse, Perrine. Il baptisa le petit, et le bon