qui rivait ses yeux étincelants, tantôt sur Josephte, tantôt sur Michel. Mais de côté et d’autre, il ne vit qu’une politesse très froide. Il allait quitter le groupe, avec Josephte à son bras, lorsque sa sœur lui demanda, avec inquiétude.
— Jules, je ne sais ce que fait Hélène. Elle m’a dit de l’attendre ici. Elle ne revient plus.
— Mais, fit Jules contrarié, je crois même qu’elle est partie.
— Partie ! Sans moi ?… s’exclama la pauvre Blanchette. Qu’est-ce que je vais devenir, Jules ?
— Je me le demande, murmura celui-ci. La voiture de Josephte a déjà de nombreux occupants.
La fiancée de M. Berthelot intervint. Elle entoura la taille de la délaissée et s’écria :
— Viens avec Amable et moi. Nous te déposerons chez toi au passage.
— Oh ! non, non… fit celle-ci. Déranger des fiancés, jamais, finit-elle plus bas avec un sourire.
Michel n’avait rien dit jusqu’ici. Mais l’embarras de la jeune fille ne lui échappait point. Il se décida.
— Mademoiselle, c’est moi qui vais régler cette impasse malheureuse. Je vous ramène. Et j’ai plaisir à le faire, je vous assure, ajouta--