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joyeux compagnons, avec tes défenses contre le jeu ou le duel… ou, gare ! Cette montre appartient à la fée Envie qui me prêtera appui dès que je consentirai à la lui remettre… Ah ! ah ! ah !… était-ce habile, Grolo, d’égarer cet objet dangereux dans la cabane d’un bûcheron ignorant !… C’était l’assurance d’une longue paix, n’est-ce pas ?… Mais, heureusement, le génie protecteur de ma famille m’a averti… et tout marche pour le mieux. À nous deux, aussi, ma dédaigneuse petite princesse Aube !… Il te faudra subir mes hommages si tu veux que j’épargne le père que tu adores et que je hais, moi. »

L’étranger marcha un peu, pensif, les yeux au loin, puis remit à sa place la montre et la lettre, non sans avoir relu celle-ci une dernière fois. « Je dois tenir ces objets, de gré ou de force, du jeune bûcheron lui-même, se répéta-t-il. Attendons à demain. Bah ! je suis sans crainte. Le petit est intelli-