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dit la… » Il s’interrompit vivement. Là !… Qu’est-ce qui lui prenait à parler ainsi !

Mais Jean gémissait innocemment sur la montre. « Pauvre vieille montre ! Te voilà dérangée mon chouchou… tu es comme mon esprit, alors. Ah ! viens, viens, ma vieille poulette, viens sur mon cœur. Nous nous consolerons ensemble. »

Rochelure ne put s’empêcher de rire. Mais voyant Jean faire disparaître prestement la montre, il protesta.

« Remets cette montre où tu l’as prise, imbécile, commanda-t-il d’un ton mécontent. »

Jean s’entêta. « Mais pourquoi, mon doux maître ? » Il se redressa. « Est-ce que je ne vaux pas votre meuble, moi ? Eh ! qu’on essaie de me prendre cette montre, maintenant, qu’on essaie !… Même vous, seigneur !…

— Au fait, dit Rochelure qui s’amusait, tu as raison. Un meuble cela brûle, s’enlève, on en force la serrure… tandis qu’un fou comme toi, on passe sans même le voir. Garde la montre ! Mais… que prends-tu encore, audacieux larron ?

— Une enveloppe jaunie, seigneur, où il y a en arrière un beau portrait en cire. Oh ! c’est celui du roi Sei-