dans son lit pour la nuit… Et je recommencerai, ce soir, à moins que,… vous me donniez un autre moyen de venir à bout de cette fille dénaturée…
— Mon pauvre Negabani, tu t’y prends mal, en vérité… Et puis, si ta fille se sauve, malgré toutes les précautions que tu prendras as-tu songé, toi qui es bon chrétien, qu’elle n’aura pas été mariée par les Robes Noires comme cela doit se faire, tu le sais bien. C’est cela qui est grave.
— Je n’avais pas songé à cela mon capitaine. Vous avez raison. Je ne veux pas commettre ce péché si grave… Alors, mon capitaine, vous consentiriez vous à ma place… dites, dites ?
— Negabani, je trouve que tu as agi durement, mais sagement, avec ton enfant. Mais vois-tu, si elle veut son malheur, tu n’y peux rien… Laisse-la partir, mais après avoir fait bénir son mariage par le bon M. Souart. Je lui en parlerai, veux-tu ?
— Vous me demandez, croyez-le, mon capitaine, de m’arracher le cœur… Ma fille, c’est à moi ! Mais si je vous écoute, s’ils se marient, je ne puis les suivre. Je le déteste et le détesterai toujours, cet ivrogne…
— Non, mon ami, tu ne vas pas me quitter, tu es de la maison. Tu sais bien que je ne puis plus me passer de toi.
— Merci, mon Capitaine. Ça me fait du