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— Non, non. Disons-nous adieu, ici. Deux soldats seront ici dans quelques instants. À nous trois, nous tiendrons en échec nos ennemis, s’ils méditent quelque mauvais coup. D’ailleurs, le Fort n’est pas très loin…

— Me permets-tu de parler de notre conversation à Perrine ? Mais là, à ma manière ?

— Quand je serai parti, tu feras tout ce que tu voudras. Seulement, Charlot… Et André hésita et baissa la tête.

— Seulement quoi ? Si tu désires quoi que ce soit, dis-le, je t’en supplie. Nous sommes tous assez malheureux comme cela.

— Tu me parleras longuement des enfants, et de… de…

— De Perrine. Certes ! Mon pauvre André, si tu savais à quel point je souhaite vous voir heureux. Depuis que Lise m’a quitté… vois-tu…

— Chut ! Ne nous attendrissons pas, mon ami.

On frappa à la porte. Les soldats du Fort entrèrent. On brusqua les préparatifs, et bientôt, après une dernière accolade d’André et de Charlot, tout fut fini. Le mari de Perrine s’éloignait de nouveau le cœur angoissé, brisé, se disant que le bonheur le fuyait sans cesse, et, chaque fois, au moment même où il semblait le saisir.