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solide, prit son couteau, et y fit une large entaille. Il façonna ensuite à son gré cette écorce, puis continua sa marche. Avec attention, il regardait de côté et d’autre. Enfin une petite clairière se présenta derrière d’énormes buissons. Au pied d’un arbre, il se trouvait des restes de petits morceaux de bois calcinés. Le jeune homme eut un grognement de satisfaction et se précipita en courant, près de l’arbre. Il choisit les plus résistants parmi ces bois, puis s’assit au pied de l’arbre, décidé à écrire quelques mots à sa sœur, sur ce parchemin et avec ces plumes d’occasion. Oh ! il n’allait pas faire de grands frais d’éloquence.