CHAPITRE V
LE NOUVEAU CONGÉ DE CHARLOT
« Perrine, pria alors Charlot, appelle Kinaetenon et Feu. Tout de suite. Je me sens mieux. Leur visite me ferait plaisir.
— Bien Charlot, répondit docilement Perrine.
Mais elle se ravisa aussitôt. Non, je crois qu’il vaut mieux que je descende moi-même au-devant d’eux. La consigne est sévère à ton endroit. Ton ami Iroquois et Feu pourraient être fort mal reçus par les soldats de la garnison, si ceux-ci ne reçoivent auparavant un mot d’avis…
— Tiens, tu as raison. Et puis, Perrine, n’est-ce pas, insinua avec malice Charlot, voilà qui va te donner une raison pour ne pas réapparaître ici. Un soldat te remplacera. Je devine, hein ?
— Voyons, Charlot, cesse de me taquiner. Tu voudras bien, en effet, m’excuser gentiment auprès de Kinaetenon.
— Ah ! ah ! ah ! Perrine, tu prends un Iroquois pour un capitaine de la cour de France, ah ! ah ! ah ! continua de rire Charlot… Hé ! t’imagines-tu qu’il comprendra quelque chose à tout cela.