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rencontra celui du jeune soldat, il interrogea, anxieux. Charlot lui adressa un sourire encourageant, bien qu’un peu de dépit vînt s’y mêler. Normanville, soulagé, en conclut que ni la bonne conduite de Charlot, ni une grave blessure n’étaient en cause. Il attendit avec patience quelques explications sur cette scène de violence.

« Lieutenant, dit La Poterie à l’officier qui se tenait près de Charlot, que signifient ce désordre, ces cris, cette querelle ?

— On s’est battu en duel, mon commandant.

— Vous n’avez rien empêché ?

— On s’est gardé de m’en souffler mot.

— Où étiez-vous depuis une heure ?

— À la garnison, en train de préparer le rapport que vous m’avez demandé…