iroquoise.
« Une femme à moitié morte fait des bonds terribles sur la grève. Nous ne comprenons pas les signaux qu’elle nous fait.»
— Mon bon Amyot, si vous alliez voir ? supplia Perrine.
— J’y cours, mademoiselle. Qu’un des Hurons demeure ici. L’autre va me suivre. Reposez-vous, à l’ombre de cet arbre. Vous mettrez Charlot au courant. Le voici qui contourne l’arbre voisin ».
Jean Amyot revenait cinq minutes plus tard. Il raconta au groupe qu’une femme presque nue, d’une maigreur de squelette, gisait, en effet, sur la grève. Il croyait comprendre que la pauvre misérable désirait un vêtement quelconque pour le jeter sur elle avant qu’on l’abordât.
Marie de la Poterie enleva sa mante. « Viens avec moi Perrine. Nous lui lancerons ce vêtement nous-mêmes. Nous l’apprivoiserons peu à peu, la malheureuse. Ce qu’elle doit avoir besoin de soins et de nourriture ! »