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Et leur blancheur trop amère,
Et tant de rêves défunts....
Dans la chambre, ô quels parfums !
 
Malgré qu’elle soit vivace
Et bien chère, la douleur,
Le temps qui passe l’efface ;
À la longue, adieu les pleurs !
Mais il reste en nous tes fleurs,
Ô souvenir des tristesses
Que notre âme encor caresse.
 
Il reste aussi dans le nid.
Pour le consoler de celle
Que, las ! le ciel nous reprit,
Trois oiselles et leurs ailes
Et leur gai babil d’oiselles
Comme les sources en ont :
Jane, Totty-tott’, Manon.