Page:Dauphin - L’Âme de mon violon, 1902.djvu/88

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Pour toi, Margot, rien que pour toi,
J’ai construit un nid sous mon toit,
Un doux nid tout chaud de tendresse,
De bonne joie et de caresse,
Où ton cœur n’aura jamais froid.
 
Tiens ! regarde avec quel beau zèle,
L’amour m’ayant ouvert son aile
D’où neigeait un duvet soyeux,
J’ai tendrement garni le creux
De ce nid, pour tes jours fidèles.