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LES NOCES


Ta tête sur mon bras s’abandonne et repose,
Rose ta bouche exhale une haleine de rose,
Mais tes beaux yeux fermés ignorent mon désir

Qui, bien qu’impatient, reste craintif et n’ose
T’étreindre, ô femme aimée ! et se plaît à languir
Guettant l’instant que tes paupières soient décloses.