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LES NOCES


III



Le matin nuptial dorait notre sommeil
Quand, soudain m’éveillant, je retrouvai ma lèvre
Appuyée à ta lèvre ainsi que dans mon rêve,
Et je bénis le jour caressant et vermeil,

Ce tant espéré jour et charme sans pareil
D’une aube couronnant la fête de nos fièvres
Avec — pour oublier l’heure longue et si brève
Des hiers — ô le plus souriant des réveils !