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LES NOCES


II



Jusqu’aux poignets, en longue manche,
Et tenant les seins enfermé,
Ô la fine batiste blanche
Si tiède sur son corps aimé !

Ô le bonnet clair de dentelles
Emprisonnant ses cheveux noirs
Sauf deux bandeaux comme deux ailes
D’hirondelle en vol vers l’espoir !