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LES NOCES


Et les plants d’oliviers si frêles,
Les jeunes plants tendres et purs
Où, sur leurs scions, se révèle
En un charme infini d’azur
La gaité de nos jours futurs ;
Les plants aimés, ors clairs et soie,
Les plants de nos meilleures joies.

Mais cette vision décroît
Dans la prière qu’on encense,
Et le bon vieux prêtre à leur doigt
Glisse l’anneau des alliances,
Ce pendant que monte, en silence,
Quelles voix ! au cœur des époux
Dont l’ange bleu semble jaloux.