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FIANÇAILLES


Pourquoi n’avoir pas dit : Il en est temps encore,
Ami ! vite, suis-les ; si tu pars, je t’adore !
Mais non, jalousement tu me veux tout à toi ;

Et comme je m’écrie en ma franche détresse :
Honte à qui, un tel jour, ne fait pas ce qu’il doit !
Ton baiser sur mon front endort une tristesse.