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FIANÇAILLES


VII



Parmi les roses azalées
En bordures, dans les allées,
Ô promener, jamais lassé,
Mon bras à sa taille enlacé !

Tandis que sa voix dit des choses
Musicales et comme roses,
Les heures fuyant à l’envi,
Aller ainsi, toujours ravi ;

Puis, sous la tonnelle où voisinent
Dans l’ombre et lilas et glycines,
Ô nous asseoir et me griser
Du miel aimé de son baiser !