Page:Dauphin - L’Âme de mon violon, 1902.djvu/39

Cette page a été validée par deux contributeurs.
35
FIANÇAILLES


D’où viennent-ils, hélas ! déguenillés, poudreux,
Harassés et mourant de faim, les miséreux ?…
Se peut-il qu’il y ait proche nous tant de peine !…

Mais te voyant si bonne, en leurs yeux luit l’espoir :
Le bon Dieu vous le rende ! et l’on dirait qu’à peine
Malheureux ils s’en vont, maintenant, dans le soir.