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III



Pour, à l’heure éternelle, y dormir protégée
Par tout un long passé de zèle continu,
Cette âme, ô lendemains, rêve d’un apogée
Où son amour toujours planerait ingénu.

Sur lui, si pur, veillez et qu’ainsi rien n’en trouble
Durant les quelques jours de sa durée encor
Ni la sérénité, ni l’allégresse double
De sa tendre harmonie au si parfait accord.

C’est peu vous demander, en somme, et c’est justice
Puisqu’elle se complut au geste de bonté,
Souffrant aux maux d’autrui, parfois consolatrice,
Éprise d’idéal et de sincérité.