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II
itié pour l’âme qui vibre en mon violon !
Donnez-lui l’espérance encore et que, peut-être,
Puisse en elle chanter l’écho d’un carillon
Autrefois entendu sous de chères fenêtres ;
Que de même, aux parfums d’un jardin ancien
Grisant de souvenirs toutes heures nouvelles,
Elle puisse goûter le charme des liens
Qui, non mystérieux, enchaînèrent ses ailes ;
Et, des pampres jadis sur un balcon joli
En treilles se penchant vers le front de l’aimée,
Versez-lui l’ombre douce et fraîche qu’elle élit
Pour, à l’heure éternelle, y dormir protégée.