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De temps en temps, l’un d’eux sortait du placard et lisait d’une voix acerbe le dernier chapitre élaboré. Puis il rentrait et tous se mettaient de nouveau à rédiger ; non sans se manger le nez parfois, comme on pouvait voir par le trou de la serrure. Mais quand je mis l’œil au trou de la serrure pour la cinquième ou sixième fois, qu’est-ce que je vois ? Plus personne, le placard vide.

Depuis ce moment, le nombre des disparitions mystérieuses commença à devenir inquiétant.