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Probablement aussi l’air du pays, le soleil fouetté de mistral, le voisinage de la ville où je suis né, ces noms de petits villages où je jouais tout gamin, Bezouces, Redessan, Jonquières, remuèrent en moi tout un monde de vieux souvenirs, et je laissai bientôt mon drame pour me mettre à une sorte d’autobiographie : le Petit Chose, histoire d’un enfant.

Commencé dans les premiers jours de février 1866, ce fougueux travail fut poussé