Page:Daudet - Trente ans de Paris, Flammarion, 1889.djvu/337

Cette page a été validée par deux contributeurs.

TOURGUÉNEFF

C’était il y a dix ou douze ans chez Gustave Flaubert, rue Murillo. Des petites pièces coquettes, habillées d’algérienne, ouvertes sur le parc Monceau, le jardin aristocratique et correct qui tendait aux fenêtres des stores de verdure. On se réunissait là chaque dimanche, cinq ou six, toujours les mêmes, dans une exquise intimité. Huis clos pour les comparses et les fâcheux.

Un dimanche que je venais à l’ordinaire