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gens qu’il avait peints. On me le montra : une tête grasse et triste, les yeux rougis, la barbe rare, indices du médiocre sang parisien.


Il habitait Marlotte, près de la forêt de Fontainebleau ; toujours un fusil sur l’épaule, feignant de chasser, mais courant après la santé plus qu’après les perdrix ou les lièvres. Son séjour dans le village avait attiré là toute une colonie parisienne, hommes et femmes, fleurs de bitume et de