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brigitte, ironique.
Ail ! oui ! ton cousin ! où est-il passé, ton cousin ?
suzette, avec un peu d’embarras.
Au jardin, sans doute… avec Brèchemain… Il était là, il n’y a qu’un instant… Miséricorde ! maman, comme te voilà pâle ! qu’est-ce que tu as ? tu souffres ?
brigitte
Vite ! vite ! les fenêtres, ouvre les fenêtres… encore, encore. Ah ! je sais ce que c’est maintenant…
suzette, épouvantée.
Qu’est-ce que c’est, mon Dieu ?
brigitte
Mon flacon ! donne-moi mon flacon ! là-bas, sur la cheminée. (Elle respire le flacon.) Aussi… j’éprouvais… depuis tout à l’heure… un malaise… un je ne sais quoi… Est-ce que tu n’éprouves rien, toi ?
suzette
Non !
brigitte
Comment ! tu ne sens pas, tu n’as pas senti une odeur épouvantable (baissant la voix) comme si quelqu’un avait fumé.
suzette
Oh ! maman !
brigitte, éclatant.
Je te dis qu’on a fumé, Suzette ! C’est la seconde