brave homme ; moi, je lui dois un verre de rhum. Payez-lui le tout ensemble. (Il revient lentement sur le devant de la scène à gauche. Gertrude va au buffet, en tire la bouteille de rhum et verse à boire au facteur.)
Savez-vous, monsieur Ambroix, que c’est un plaisir de servir du monde comme vous autres. On voudrait toujours avoir un paquet à porter chez vous.
Merci, cela coûte trop cher !
.
Le fait est que 12 fr. 50, sans compter le verre de rhum !… Enfin, il faut bien recevoir un paquet venu d’Odessa une fois dans sa vie, pas vrai ? (Levant son verre.) À votre honneur, monsieur et madame, que le bon Dieu vous continue votre heureuse existence.
Merci. (Au facteur, en le payant.) Merci, père Anselme.
Ma pauvre idole ! Ma pauvre et dernière idole !