Balthazar, c’est pour l’enfant… Pense ! je n’ai plus que celui-là.
Eh ! laissez-le donc partir… Il a pris trop de place à notre feu, ce serviteur-là.
Ah ! l’on a bien raison de dire que mille brebis sans un berger ne sont pas un bon troupeau. Ce qui manque depuis longtemps à cette maison, c’est un homme pour la conduire. Il y a des femmes, des enfants, des vieillards ; il manque le maître.
Réponds-moi franchement, berger… Crois-tu que l’enfant serait capable de se tuer si nous ne lui donnions pas cette fille ?
Je le crois…
Et tu aimerais mieux le voir mourir ?…
Cent fois !…
Va-t’en, misérable, va-t’en, sorcier de malheur… (Elle s’élance sur lut.)
Laissez, laissez. Rose… Balthazar est d’un temps plus dur que le vôtre, où l’on mettait l’honneur par--