Scène VI
le Facteur.
dans son fauteuil.
Ambroix !… c’est noble à vous d’être revenu pour un dernier adieu. (Ambroix secoue tristement la tête.) Ah ! laissez-moi croire que vous êtes ici pour cela ; et maintenant, écoute, mon ami. Oui, ma présence vous pèse ; oui, Gertrude vous est devenue odieuse ; eh bien ! tendez-lui votre main, une fois, une dernière fois, mais cordialement, sans haine, et laissez la malheureuse femme quitter seule cette demeure où elle n’a plus le droit de vivre. Elle ira s’enfermer quelque part, dans une retraite religieuse, loin, bien loin de vous, et là, elle expiera encore, puisqu’elle n’a pas assez expié. Ambroix, voulez-vous me faire la grâce d’un adieu, dites ?
Nous n’avons pas d’adieux à nous faire.
Est-ce possible ?
licoutex. Tout à l’heure, lorsque je suis sorti, éperdu, la tête en feu, j’avais juré de ne plus ren-